Sexologie

Difficultés régulièrement abordés lors des consultations (Femmes - Hommes - x)

  • Ejaculation rapide ou prématurée

  • Ejaculation tardive ou inexistante

  • Difficultés érectiles

  • Difficultés à la pénétration

  • Douleurs à la pénétration

  • Pénétration inexistante - impossible

  • Trouble du désir - perte de libido - routine

  • Peur de l'échec


La sexualité est un sujet délicat et intime, c’est pourquoi il n’est pas toujours facile d’aborder le sujet avec n’importe qui.


Pourtant, il est fréquent de ressentir de l’insatisfaction ou de rencontrer des situations qui paraissent insurmontables dans les relations interpersonnelles, amoureuses ou sexuelles.

Décider d’entreprendre un processus thérapeutique demande une certaine dose de courage mais peut changer votre vie …

Etymologie

Le mot "sexologie" est formé à partir du latin sexus et du grec logos, l'expression signifiant : discours sur le sexe. La création étymologique du terme sexologie est similaire à celles des termes biologie, psychologie, ou sociologie. L'intention est bien de créer un mot qui désigne la science du sexe. Le terme « clinicien » signifie : «qui est qualifié pour effectuer des évaluations, de la sexothérapie et de la psychothérapie». Les cliniciens tiennent compte de toutes les dimensions de la personne dans le traitement de la difficulté sexuelle.

Histoire du concept

Le mot sexologie est apparu en 1911. C'est un mot récent qui désignait à l'époque l'étude de la détermination du sexe des enfants avant la naissance. Après les années 1960, le mot désignera champ d’étude et d’intervention multidisciplinaire portant sur les différents phénomènes de la sexualité

Histoire de la sexologie

La sexologie est une science récente. Les premières études de la sexualité humaine ont été réalisées seulement à la fin du XIXe siècle. Les principaux pionniers sont Richard von Krafft-Ebing, Havelock Ellis, Bronislaw Malinowski et Sigmund Freud. Quant aux premières études scientifiques, elles n'ont été réalisées qu'après la seconde guerre mondiale. Les premiers chercheurs furent Alfred Kinsey et Masters & Johnson. La sexologie ne s'est vraiment développée qu'après la période historique et sociologique de la révolution sexuelle des années 1960-1970. Initialement, la sexologie concernait surtout les troubles de la sexualité. Ce n'est que très récemment que la sexologie étudie l'ensemble des dimensions sexuelles de l’agir humain.

Les méthodes et les moyens de la sexologie

La méthode de la sexologie est l'interdisciplinarité, voire la transdisciplinarité : réunir et intégrer dans une analyse et une réflexion commune toutes les données des différentes sciences (génétique, biologie, éthologie, psychologie, médecine…) qui abordent chacune un aspect limité la sexualité. La méthode n'est pas une simple juxtaposition de données pluridisciplinaires, mais une intégration de ces données, permettant de parvenir à un niveau supérieur de compréhension de la sexualité.

L'enseignement de la sexologie

L'enseignement de la sexologie s'est développé depuis les années 1970, souvent avec beaucoup de difficultés. Dans la plupart des pays du monde, cet enseignement est effectué dans les universités. Sauf au Québec et en Belgique (Université Catholique de Louvain) , où il existe une formation universitaire de premier et deuxième cycles, la sexologie est un enseignement de spécialisation qui est uniquement complémentaire aux études médicales ou psychologiques. La formation en sexologie prépare les futurs sexologues à prendre en charge les troubles sexuels. Il est très important de noter que tous les professionnels de la santé non sexologues ne reçoivent pas de formation sur la sexualité. De plus, il n'existe pas de formation à la recherche en sexologie.

Les domaines de la sexologie

Les domaines de la sexologie comprennent la recherche, l’éducation et l’intervention thérapeutique. Des actions sont également menées dans le domaine de l'information sexuelle, mais concernent surtout la prévention des maladies sexuellement transmissibles. L'éducation sexuelle, qui de plus n'aborde que rarement les aspects relationnels et hédoniques de la sexualité, est marginale. Les actions de recherche sont limitées, et concernent principalement certaines pathologies sexuelles (dysfonctions érectiles, troubles psychologiques).